Un 2017 muy complicado para Caroline Chaverot finalizó con una sonrisa, la de la victoria en Saintèlyon. Medio año después de su última ultratrail, Caroline Chaverot llega a Gran Canaria como una de las favoritas, algo habitual en todas las pruebas en las que participa. Estas sus sensaciones antes de la prueba.
Primera carrera del 2018. ¿Cómo la afrontas?
Es un objetivo esencial para mi porque va a lanzar mi temporada y permitirme adoptar de nuevo la costumbre de un ultra. Hace mas de 6 meses que no he corrido un ultra y necesito recuperar el ritmo.
Première course de 2018. Comment vas-tu l’aborder ?
C’est un objectif essentiel pour moi car elle va lancer ma saison et me permettre aussi de retrouver mes habitudes en matière d’ultra. Cela fait plus de 6 mois que je n’ai couru aucun ultra et je sens que j’ai besoin de me remettre dans le bain!
Un 2017 complicado terminó con la victoria en Saintélyon. ¿Es un golpe de moral para esta temporada?
Si, es verdad, pero todavía no tengo una confianza máxima. Entrené mucho pero tengo el sentimiento que todavía no estoy al 100% de mi energía habitual. Mis problemas de salud tienen un efecto sobre mi fatiga.
Tu as terminé une année 2017 compliquée avec une victoire à la Saintélyon. Est-ce que c’est un plus pour le moral à l’heure d’aborder cette saison ?
Oui, c’est sûr, mais ma confiance en moi n’est pas encore au beau fixe! Je me suis bien entraînée mais je sens que je ne suis pas encore revenue à 100% de mon énergie habituelle. Mes ennuis de santé m’ont rendue plus vulnérable à la fatigue.
Llegas a Transgrancanaria con ganas de quitarte la espina del pasado año?
Si, por supuesto ! Estoy un poco nerviosa en la medida en que el fracaso del año pasado fue difícil a vivir. Me da un poco de miedo vivir otra vez este tipo de momento.
Tu arrives à la Transgrancanaria avec l’envie d’oublier l’échec de l’année dernière ?
Oui, bien sûr! Je suis un peu nerveuse car j’avais vraiment mal vécu cet échec et j’ai peur de revivre de tels moments!
Siempre eres favorita en cualquier carrera en la que participas. ¿Es Andrea Huser la rival más importante?
La verdad es que no doy mucha importancia al nivel de las competidoras. Lo mas importante para mi es correr a mi nivel, lo que representa un gran desafío.
Tu es toujours considérée comme favorite, peu importe la course à laquelle tu participes. Est-ce qu’Andrea Huser est ta plus grande rivale ?
J’avoue ne pas accorder trop d’importance à réfléchir au niveau de mes concurrentes. L’essentiel pour moi est de parvenir à courir en pleine possession de mes moyens, ce qui représente pour moi un gros challenge. C’est uniquement cela qui compte. On verra ensuite pour le classement.
Llegas a Canarias desde el invierno francés. ¿Tarda el cuerpo en adaptarse a las altas temperaturas?
De manera general, me apetece mas correr con el frío que con el calor. Pero aquí el verdadero desafío es el contraste entre una noche fría y tal vez con lluvia y un dia que puede ser con mucho calor cuando bajamos en el sur de la isla. De momento, creo que hace menos calor que en 2015 y 2016 y espero que no vamos a sufrir mucho.
Tu arrives aux Canaries alors que c’est l’hiver en France. Est-ce que le corps prend du temps pour s’adapter aux hautes températures ?
De manière générale, j’aime mieux courir dans le froid que dans la chaleur. Mais le vrai défi, ici, sera le contraste entre une nuit qui s’annonce froide et peut-être pluvieuse et la journée qui peut vite devenir très chaude à mesure que l’on redescend vers le sud de l’île. Mais pour l’instant, il me semble qu’il fait beaucoup moins chaud qu’en 2015 et 2016, donc je pense qu’on ne va pas trop souffrir de la chaleur.
Con la colaboración de Robin Schmitt
Fotografía cabecera: Philipp Reiter