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Chartreuse Terminorum. La légende, ce sont les coureurs qui l’écrivent en grande partie.

Ce n'est pas une course non plus, ni est la plus longue, ni est la que plus monteé positive accumule, peut-être que nous sommes face à un monstre qui est venu directement à l'Europe dans les valises de Benoit Laval de Frozen Head State Park, Tennessee

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Ce n’est pas une course non plus, ni est la plus longue, ni est la que plus monteé positive accumule, peut-être que nous sommes face à un monstre qui est venu directement à l’Europe dans les valises de Benoit Laval de Frozen Head State Park, Tennessee, [États-Unis]. Soyez le plus rapide ou meilleurs guides ne donne pas automatiquement la victoire, peut-être un mélange des deux disciplines, sauf, il va au-delà parce que la fatigue accumulée, les heures qui passent, les changements de direction et quelques surprises que l’organisation ai faite sur les participants. En mai 2017, nous avons assisté à la naissance de La Chartreuse Terminorum: 0 GPS, 0 balises, pas asitencia, un 300km, 5 boucles de 60k, avec 23000 de monteé positive et des contrôles de temps très sévères pour les 40 participants, maximum 16 heures par boucle, 80h par les 300 km.

Comment il arrive a la tête de Benoit Laval l’idée de Barkley Marathons et son créateur Lazare Lake, en France a le Massif de la Chartreuse? À quel moment vous savez que ce sera une réalité?
J’ai commencé à y penser quand j’ai commencé à m’entrainer pour participer à la Barkley en 2016, en recherchant des terrains similaires. Puis j’ai rencontré Laz, avant la course, j’ai sondé l’idée, et il m’a dit pourquoi pas. Après avoir couru la Barkley, j’ai compris qu’il ne fallait pas que du dénivelé, mais aussi un sens spirituel. Monter et descendre sur les montagnes habituelles où nous organisons les Trails en Chartreuse n’avait pas de sens. Avec des amis nous avons été explorer des chemins que nous ne connaissions pas, celle où les moines de Chartreuse ont élus domicile il y a près d’un millénaire, des vallons escarpés et sauvages. Là il y avait un sens et une histoire à construire, nous avons élaboré la course autour de cet endroit monastique. Nous nous sommes souvent perdus, nous avons exploré, nous avons demandé des autorisations et cela a aussi été un long ultra ! Nous avons su que cela devenait réalité la veille de la course à 14h58 quand nous avons eu l’autorisation finale.

Benoit Laval a une longue histoire dans le monde de la compétition, il est traileur mais athléte d’orientation aussi. Il ait de victoires dans grandes épreuves et parmi les importants toujours en lutte pour le podium. Ont semble clair que la Terminorum n’est pas un test populaire. Quelle le profil qui Benoit Laval recherche dans les candidats? Des grands traileurs, grands orientateurs, des aventuriers?
Je recherche avant tout des passionnés de course à pied. Ce n’est pas les jeux du cirques, ce n’est pas du show-business. Nous cherchons des coureurs qui ont envie de partager une aventure humaine. Les meilleurs coureurs ont plus de chance d’être retenus, parce que nous voulons confronter la difficulté aux meilleurs, mais ce n’est pas le seul critère. Il faut déjà oser demander à se confronter à l’inconnu.

Nous avons lu beaucoup de commentaires positifs à l’organisation de la Terminorum, Qu’est-ce que propose que d’autres carrières ne offrent pas?
La simplicité. C’est une course qui devrait pouvoir être organisée par une seule personne, qui aurait disposé les livres, qui donne le départ, et qui note sur un cahier les temps des coureurs. C’est bien entendu un peu plus compliqué, mais l’esprit c’est cela, la simplicité, pour 1 centime du kilomètre. Sans sponsor, sans arche, sans ravitaillement… La légende, ce sont les coureurs qui l’écrivent en grande partie. (et ce n’est pas une critique des courses habituelles, j’en organise aussi… C’est simplement différent et ce qui en fait l’esprit).

Nous savons qu’il ya eu 40 finalement enregistré qui est sorti 36 mais combien de candidats ont été pour cette 2017? Quel genre de fonctionnalités que vous voyez? Y at-il eu beaucoup de demande internationale?Au total nous avons eu 120 candidatures, alors que la course n’était dans aucun calendrier et a été annoncées très tard (à cause des autorisations). Nous avions 8 nationalités au départ, Costa-Rica, Finlande, Espagne, Bulgarie, Turquie, Suisse, Belgique, France, et d’autres n’ont pas pu venir pour des questions logistiques parce que nous avons lancé les inscriptions fin mars seulement.

Comment ait fait l’organisation de cette première édition? Le Massif de la Chartreuse avec son terrain difficile et l’isolement aider à obtenir un itinéraire machiavélique Comment et quand la route a été préparé?Cela nous a surtout pris des heures de course à pied et d’exploration avec des cartes et de l’imagination. Et c’était extraordinairement plaisant. Mais nous avons la chance d’habiter avec Raidlight à 1 seulement 1 km de ce territoire sauvage et extraordinaire. Mais si nous habitons ici, c’est que nous l’avons choisi, et cet évènement est aussi une chance d’en faire la promotion.

Quand vous voyez Laz, le matin du premier jour, allumer son cigare, dans ce cas allumer la bougie aussi, le début de la terminorum. Que pensez-vous? Quels sentiments viennent à ton esprit? Est l’aboutissement d’un rêve?
C’était l’aboutissement de la préparation, mais c’était aussi le début d’une autre aventure, celle de voir ce qui allait se passer, de la diriger, et de la faire vivre. Dans les rêves, le plus important est toujours le suivant…

Si nous regardons les classifications de La Chartreuse Terminorum, avec 0 finishers et considérons la Barkley Marathons a pris 9 ans pour avoir une première traileur en la classification cela signifie que la première édition a été un succès?
Avec 2 tours et le 3ème engagé par Gaetan JANSSENS, cela démontre que la Chartreuse Terminorum est faisable ! Gaetan avait la capacité de faire 3 tours, mais il était retenu par un mariage le samedi soir, et avait courru un raid la semaine précédente. Il aurait pu faire 3 tours. Si au pied levé il pouvait faire 3 tours, cela démontre qu’avec une préparation spécifique, l’expérience, la volonté, de la chance aussi, c’est possible de faire 5 tours. La Chartreuse Terminorum est du niveau de la Barkley, et j’espère voir les prochaines années un coureur démontrer que c’est possible.

En tant que participant à deux éditions de Barkley Marathons et ayant complété deux boucles sur chaque une. Comment peut diviser un participant chaque boucles? Ce qui devrait se concentrer le participant qui a l’intention de briguer la Terminorum? Plus en l’orientation? Plus en la course? Peut-il être considéré comme un etape chaque boucle?
Il est évident qu’il faut savoir naviguer avec une carte. L’orientation n’est pas difficile, mais simplement il ne faut pas perdre de temps, et surtout être capable de rester concentré pendant des dizaines d’heure. Chaque petite erreur se paie cash. Même si on est déjà passé au même endroits quelques heures avant. L’expérience de Gary Robbins cette année qui se trompe de direction au 5ème tour au dernier carrefour où il est déjà passé quatre fois en est la preuve… Sinon chaque boucle est le meilleur piège de la course, c’est l’endroit où il est le plus facile et où tout est fait… pour abandonner et retourner à la confortable civilisation. Chaque boucle n’est donc pas une étape, et ceux qui finissent ont cette capacité à repartir « out there » malgré leur fatigue extrême et continuer encore…

Il est sûr d’être plus intéressés à participer à  la Terminorum 2018. Comment pouvez-vous «vendre» la Terminorum, Chartreuse, le Festival du Trail de Chartreuse, la station de trail de Raidlight?
Notre atout numéro 1, c’est la qualité de nos montagnes et de nos paysages, qui sont extraordinaires en étant accessibles. Ensuite je pense que c’est notre motivation à simplement partager notre expérience du Trail, avec une ambiance accueillante et humaine.  A bientôt en Chartreuse !

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